CHAMPIONS !
Vainqueur de Rennes après la défaite d'Auxerre à Gerland, l’OM a été sacré champion de France 2010, au terme d'une soirée inoubliable.
Un bonheur tel que les mots manquent. L’OM est champion de France.
Au bout d’une interminable attente, l’équipe olympienne coiffe de
nouveau la plus belle couronne. La fête pour saluer ce titre s’annonce
inoubliable.
Elle va durer plus de dix jours. Au moins jusqu’à
OM-Grenoble quand le trophée sera officiellement remis et au lendemain
quand les joueurs rassembleront de nouveau leur peuple dans la rue pour
un défilé que l’on pressent monumental. Elle se prolongera encore tout
l’été quand le « bleu et le blanc inonderont la France » des vacances,
comme l’imaginaient les Winners dans la banderole qui barrait le virage
sud. De là-haut, Robert Louis-Dreyfus peut être fier et heureux. Comme
nous tous.
Quelques
minutes après l’annonce de la défaite auxerroise (saluée comme vous
pouvez l’imaginer), Heinze avait projeté son équipe vers le titre.
Pourtant rarement préposé à l’exercice du coup-franc, l’Argentin trouva
le petit filet et fit exploser le stade (4e). Comme une grenade qui ne
demandait qu’à être dégoupillée.
Une ouverture du score aussi
rapide aurait pu tout simplifier. Il n’en a rien été. En dépit de
quelques situations marseillaises, il ne fut pas illogique de voir
Rennes recoller au score sur un centre de Gyan déposé sur la tête de
Briand (38e). Les uns trop éloignés des autres, les Olympiens avaient
trop joué à l’envers pour maîtriser leur avantage. Et si les jambes
manquaient de justesse, c’est tout simplement que cela gambergeait sec
dans les têtes. Tétanisés par l’enjeu, les joueurs de Didier Deschamps
ne savaient trop par quel bout prendre ce match, ni cette formation
rennaise libérée.
La tension puis la liesse
A la pause, l’OM n’était donc pas champion. Il allait devoir attendre
le dernier quart d’heure. Le suspense grimpant, et la tension avec.
Taye Taiwo, qui avait suppléé Heinze peu après la pause, contribua à la
transformer en pression positive. D’un bon pétard du gauche qui claqua
sur les gants de Douchez. Puis en haranguant la foule. Tout se remit
alors à l’endroit. Avec un stade survolté et une équipe qui passait
enfin à la bonne cadence. Notamment grâce à Ben Arfa, dont l’entrée
opéra comme un détonateur.
Le forcing paya. Et vite. Après une
occasion gigantesque pour Mbia qui manqua sa tête, Niang déchira la
nuit. Valbuena avait frappé au but, Douchez n’avait pu que repousser,
et le Sénégalais libéra le public (2-1, 76e).
Un stade qui
basculait dans l’hystérie sur le troisième but, signé Lucho, depuis
l’entrée de la surface (78e), suite à une nouvelle percussion.
L’effervescence gagna dès lors chaque centimètre des gradins. Des
chants tous plus puissants que les autres accompagnèrent la fin de la
rencontre. Pour se conclure sur une liesse indescriptible, tant sur le
rectangle vert que dans les tribunes. La pluie ne doucha rien. Tandis
que le feu d’artifice claquait dans le ciel marseillais, l’équipe
paradait sous l’air de «We’re the champions ». Cela faisait si
longtemps que l’air de Queen n’avait plus résonné ici.
L’OM est champion de France. Répétons ces mots, et sentons monter les frissons…
om.net
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